Raconter ses rêves, écrire, dessiner, cela peut se faire avec soi-même pour interlocuteur.
Cela peut s’inscrire dans une relation, avec ses proches, ou avec des inconnus.
La relation particulière qui se construit, se déroule et prend place dans le cabinet du (de la) psychologue, du (de la) psychanalyste (formé (e) au rêve-éveillé en psychanalyse (2)) instaure ce niveau tout spécial d’échange où dire ses rêves, rêver en séance (3), rêver en présence (4) prend place dans un espace et un temps, cadrés.
Cette relation-là se nourrit de l’imaginaire et en déploie toute la puissance créatrice, au service du sujet et de la recherche sur lui-même qu’il a décidé d’entreprendre, qu’il s’agisse pour ce sujet, d’une démarche vitale, dans une situation extrême, ou qu’il s’agisse d’un chemin plus serein, sans pour autant être moins engageant ni moins exigeant.
Ce déploiement résulte non seulement de la succession des rêves-éveillés (effectués dans une séance ou une partie de séance) mais aussi des temps où l’imaginaire prend sens, à la lumière des associations d’idées, d’images, et des échanges autour d’elles.